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Chemins de traverse - Nouveaux lieux, nouveaux chantiers

Chemins de traverse - Nouveaux lieux, nouveaux chantiers


Revue d'histoire des sciences humaines



Disponible chez ce distributeur :

Pour ses vingt ans, la Revue d'histoire des sciences humaines a voulu produire un numéro atypique, ouvert à de nouvelles plumes, à des lieux et des types de recherche peu explorés, hors des pôles dominants du champ académique (États-Unis, Europe occidentale). Les mondes savants turc, libanais et haïtien sont ainsi à l’honneur dans cette livraison, qui n’accueille que des articles d’auteurs et autrices qu’elle n’avait jamais publié·e·s. Les savoirs sur le sport, la sinologie, et les historiographies non occidentales manifestent pour leur part un élargissement thématique. Le prisme d’une histoire sociale des sciences humaines est très présent. Parce que la revue n’est pas là pour consacrer les institutions les mieux établies, elle offre ici de multiples chemins de traverse pour sortir des grandes autoroutes du savoir et ouvrir ses colonnes à des expériences peu connues, minoritaires ou transgressives. C’est aussi l’occasion de réfléchir à la situation et au devenir de l’histoire des sciences humaines, à travers un éditorial et un débat longuement mûris pour ses lecteurs et lectrices.

Olivier Orain

Olivier Orain est chargé de recherches au CNRS, historien des sciences et géographe. Il a participé à l'ouvrage Couvrir le monde. Un grand xxe siècle de géographie française (ADPF, 2006) et est l’auteur de De plain-pied dans le monde. Écriture et réalisme dans la géographie française au xxe siècle (L’Harmattan, 2009).

Collaborations intellectuelles ou scientifiques :

Olivier Orain, Jean-Christophe Marcel
Parler d'« école » à propos de collectifs savants est très commun, mais fait rarement l’objet d’enquêtes historiques. L’objectif de ce numéro est de prendre au sérieux son usage par les savants, non seulement comme étiquette commode ou à charge, mais aussi comme révélateur de la fabrique des sciences humaines et sociales.



Olivier Orain
L'étude de Mai 68 a été profondément renouvelée depuis 20 ans. Mais en matière d'histoire des sciences humaines, on en est resté à des évidences : pour certains, il ne fait pas de doute que la physionomie du champ a été bouleversée, pour d'autres ce n’est qu’écume à la surface d’un océan.