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Après 1918. Un nouveau paysage savant ?

Après 1918. Un nouveau paysage savant ?

Édité par Nicolas Ginsburger, Christine Laurière

Revue d'histoire des sciences humaines



Disponible chez ce distributeur :

La Première Guerre mondiale est considérée comme une rupture majeure de l'histoire contemporaine. Ses conséquences territoriales, politiques, sociales et technologiques, à l’échelle nationale et internationale, ont été amplement étudiées. Certains ont interrogé ses répercussions pour les sciences médicales et de la nature. Mais qu’en est-il des sciences de l’homme ? Que deviennent ces connaissances que leurs promoteurs continuaient à définir comme des sciences morales, au moment où l’humanité même semblait connaître ses « derniers jours » (Karl Kraus) ?

Mesurer l’impact du conflit sur ces domaines savants, tel est l’objectif de ce dossier. Il s’agit de retracer la transformation de la carte des sciences de l’homme en traitant de disciplines, de lieux et de techniques jusqu’ici peu abordés. Quelles sont les lignes de force structurant le redéploiement de ces savoirs après l’armistice ? Selon quelles modalités idéologiques, théoriques et pratiques prennent-ils acte – ou non – des effets du conflit ? Entre résilience et reconfigurations, changements et permanences, poursuite des oppositions en temps de paix et volonté de reconstituer une certaine communauté savante internationale, comment les sciences de l’homme ont-elles été « travaillées » par la Grande Guerre ?

Nicolas Ginsburger
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :

Nicolas Ginsburger, Marie-Claire Robic, Jean-Louis Tissier
Territoires en mouvements
« La terre, elle, ne ment pas. » Ces mots bien connus, valant slogan de la « Révolution nationale », ont longtemps fait croire que les géographes français avaient trouvé un terreau favorable dans le régime de Vichy, comme semblait le montrer sa décision de créer la licence et l'agrégation de géographie.