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Histoires-monde de la photographie
Photographica no3
Photographica
Disponible chez ce distributeur :
Troisième numéro de la revue Photographica, « Histoires-monde de la photographie » présente un dossier dédié à l'histoire des réseaux d’échanges et de circulation du médium photographique ainsi qu’à l’histoire de sa géographie, avec une attention toute particulière portée sur les « autres histoires de la photographie », en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord (mais souvent en relation avec celles-ci). Quelles histoires mondiales/mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l’échelle d’un photographe, d’une ville, d’une publication, etc., – donc à une échelle réduite – peuvent « faire monde » et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors des zones géographiques les plus repérées de l’histoire du médium ?
Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro s’ouvre sur la traduction inédite d’un texte fondateur de l’anthropologue Deborah Poole autour de la notion d’économie des images, tiré de Vision, Race and Modernity (Princeton University Press, 1997). Il propose ensuite quatre études de cas révélatrices : un essai d’histoire spatialisée d’Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, un texte d’Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l’Asie de la fin du XIXe siècle, un article d’Ece Zerman sur la circulation d’un modèle photographique dans la presse illustrée de l’Empire Ottoman, et un article de Margaux Lavernhe sur le photographe James Barnor en « passeur de couleur » entre le Ghana et l’Europe. Viennent compléter et enrichir ce dossier thématique une page à propos d’un portrait de l’impératrice chinoise Cixi dans « un numéro, une image », la rubrique « Source » consacrée à la revue quadrilingue Camera Obscura, ainsi qu’un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d’un projet sur l’histoire des réseaux et câbles sous-marins.
Eléonore Challine
Éléonore Challine est maître de conférence en histoire de la photographie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
Abigail Solomon-Godeau
Tirés à part
Éléonore Challine partage ici, dans une courte présentation, son expérience de traduction et de lecture de : « Reconsidérer la photographie érotique. Notes pour un projet de sauvetage historique » de Abigail Solomon-Godeau.
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
Ce numéro de Photographica s'interroge sur les systèmes de valeurs attachés à l’objet photographique, à sa production, sa circulation et sa patrimonialisation, qui permettent d’en esquisser une histoire économique, et donc sociale.
Eléonore Challine, Christophe Gauthier, Priska Morrissey, Paul-Louis Roubert, Dimitri Vezyroglou
Ce numéro de Photographica explore la production aussi massive que peu étudiée de photographies dans la promotion, la critique et l'écriture du cinéma : photographies de plateaux, de tournage, de promotion, photographies de travail, d’archives, de documentation ou photogrammes.
Eléonore Challine, Colette Morel, Paul-Louis Roubert
Ce numéro de Photographica souhaite aborder la question de la photographie de nu du point de vue des modèles eux-mêmes.
Anne-Sophie Aguilar, Eléonore Challine
Affiches, panneaux, enseignes, hommes-sandwichs, spots radio ou télé-diffusés, annonces imprimées ou en ligne : les visages de la publicité sont aussi multiples que quotidiens. Ce numéro de Sociétés et représentations envisage différents aspects de ces phénomènes, qui constituent un vaste champ d'exploration pour les sciences humaines et sociales.
Eléonore Challine, Laureline Meizel, Michel Poivert
Histo.art
En moins de deux siècles, la photographie a profondément bouleversé notre culture de l'image comme notre rapport à la création artistique.
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