Les études, ici rassemblées, portent toutes sur l'assertion célèbre de la Politique d’Aristote (Politique I, 1-2), selon laquelle « l’être humain est un animal politique ». Elles prennent en compte les éventuels effets du « tournant biologique » sur la fameuse formule aristotélicienne, « l’être humain est un animal politique par nature », et en explorent les implications.
L’analyse répétée des mêmes passages permet de remettre la formule de l’animal politique dans son contexte, ce qui est le premier effet attendu de cette publication. L’objectif est de défaire la proposition étudiée de son statut d’énoncé absolu ou, pire encore, de slogan, pour en montrer les inflexions et les conditions.
Un consensus semble bien s’établir entre les différents auteurs sur l’impossibilité d’une lecture réductionniste de la thèse de l’animal politique humain.