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L'essence plastique

L'essence plastique

Aptitudes et accommodements chez Spinoza

Édité par Vincent Legeay
Préface de Chantal Jaquet

Philosophie



Disponible chez ce distributeur :

L'ouvrage, qu'on situera volontiers dans le sillage et l’exploration de l’assertion forte, programmatique, qui ouvre la « petite physique », au scolie de la proposition 13 de la seconde partie de l'Éthique, se propose d’explorer les rapports entre aptitudes, changements, et accommodements, afin de découvrir si, de façon larvée ou explicite, la conception spinoziste de l’essence n’aurait pas à (nous) offrir des ressources de plasticité. Celles-ci, pour peu qu’on y porte son attention, pourraient être proportionnelles au nombre des contextes affectifs que la nature exerce sur les individus qui la peuplent, et donc, selon le chapitre 6 de l’appendice de la quatrième partie de l’Éthique, « quasiment infinies ». Tentons alors, à l’aide des textes du philosophe néerlandais, de mesurer l’étendue de ces
ressorts.

Chantal Jaquet

Chantal Jaquet est professeure d'histoire de la philosophie moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur la philosophie du XVIIe siècle, sur la philosophie du corps et sur la philosophie sociale. Elle a notamment publié Sub specie aeternitatis. Étude des concepts de temps durée et éternité chez Spinoza (Classiques Garnier, rééd. 2014) ; L’unité du corps et de l’esprit. Affects, actions passions chez Spinoza (PUF, 2004, rééd. 2015) ; Les transclasses ou la non-reproduction (PUF, 2014) ; Spinoza à l’œuvre (Éditions de la Sorbonne, 2017) ; Juste en passant (PUF, 2021).


Chantal Jaquet
Les Classiques de la Sorbonne
Ces variations autour de la puissance d'agir […] ont pour objectif commun de ressaisir la puissance dans l’impuissance et de passer de la peur de la mort à la jouissance de l’éternité, de la finitude du corps au développement de ses capacités, de la servitude des affects à la fortitude retrouvée.