Le deuxième temps de l'année 1968, celui de la novation après celui de la contestation, vit se réaliser la revendication exprimée pendant les événements de Mai d’introduire l’enseignement des arts plastiques à l’Université.
Cela n’alla pas sans une « part de risque », tant les difficultés et les oppositions furent multiples.
Formation pluridisciplinaire – à la fois pratique et théorique – destinée à de futurs enseignants, chercheurs, animateurs, médiateurs et administrateurs artistiques comme à de futurs artistes, les Arts plastiques ont, dès lors, mis résolument en relation la création artistique contemporaine, alors foisonnante, avec les sciences humaines en plein essor.
Un demi-siècle plus tard, il faut bien admettre que, sans eux, l’université serait « incomplète ».