Remerciements
Préface. Phnom Penh, sous l'angle de l'immobilier Charles Goldblum
Introduction générale. De l’intérêt d’une approche sociospatiale du fait immobilier à Phnom Penh
Phnom Penh dans la production urbaine sud-est asiatique
Les activités et productions immobilières au prisme de leurs enjeux sociospatiaux
Chapitre 1. DES « PROJETS DE VILLE » À LA « VILLE-PROJETS »
La planification urbaine comme projet politique : (ré)interroger la tradition
Un urbanisme colonial pour l’invention d’une ville-capitale
Les réalisations du Sangkum : les territoires urbains supports d’une nouvelle identité nationale
De la nation à l’individu : la ville ou l’espace des paradoxes
Les paradoxes de la « désurbanisation »
Déplacements forcés et retours de la population
La réappropriation urbaine ou l’origine contemporaine de l’accès inégal aux ressources immobilières
La libéralisation de l’économie cambodgienne et la réorganisation rapide des marchés immobiliers
Une ouverture libérale sous contrôle
Un redémarrage de l’activité immobilière sous tension
Chapitre 2. LES GRANDS PROJETS URBAINS : MÉTROPOLISATION ET PRODUCTION URBAINE DE GRANDE ENVERGURE
Une production urbaine de grande envergure en périphérie
Les grands projets urbains en Asie du Sud-Est : une production internationalisée
Les périphéries urbaines, supports de nouveaux signifiants de la production urbaine de grande envergure
Morceler la production pour gagner en flexibilité
Une réorganisation et une redéfinition de la centralité urbaine
L’émergence d’un central business district au nord de Phnom Penh
Un dédoublement de la centralité économique au sud : grands projets urbains et reconquête des Quatre-Bras
De nouvelles articulations territoriales pour une centralité urbaine renouvelée
Chapitre 3. DES DYNAMIQUES D’URBANISATION AU PAS DE LA PRODUCTION IMMOBILIÈRE LOCALE
Une production urbaine diffuse : densification urbaine et étalement de la ville
Un exemple du processus de densification des espaces péricentraux
Un étalement multiforme entre initiatives individuelles et interventions de moyenne envergure
Les compartiments chinois et les borey : produire la ville « en série »
Les projets immobiliers locaux : entre artisanat, innovation et nouveaux rapports à la propriété immobilière
Une production « artisanale » des projets immobiliers
Une professionnalisation de la production immobilière entre transfert, réappropriation et innovation
L’ambivalence de la normalisation croissante des échanges immobiliers : le rôle des promoteurs locaux
Chapitre 4. UNE PRODUCTION URBAINE ENTRE PRIVATISATION ET MARGINALISATION
Une planification mise à mal par les intérêts privés
Une planification urbaine en reconstruction
Un cadre planificateur néolibéral
La planification urbaine face aux intérêts particuliers
Marge et marginalisation comme miroirs de la métropolisation à « marche forcée »
Incertitudes du processus de production et fractures sociospatiales
Une marginalisation des populations précaires
Chapitre 5. VIVRE EN PÉRIPHÉRIE POUR MIEUX SE RÉANCRER DANS LA VILLE
Les périphéries, des espaces d’interface entre la ville et la campagne
Les périphéries entre migrations anciennes et récentes
Des périphéries produites à partir du centre-ville
Une répartition inégale des types d’activité entre les périphéries
Les périphéries urbaines : des niveaux différentiels d’intégration
Appréhender les périphéries urbaines par une typologie des habitations et des espaces de vie
De fortes disparités socio-économiques entre les différents secteurs d’habitations
Les dynamiques migratoires par secteurs d’habitations
Les périphéries entre mixité sociale et spécialisation résidentielle excluante
Entre polarisation du centre de la ville et activités dans le voisinage
Les périphéries, des alternatives citadines pour de nouvelles utilisations des ressources urbaines
Formulation et reformulation des appartenances sociales en périphérie de la ville
Une opposition de plus en plus marquée entre le centre de la ville et ses périphéries
Une plus grande marge de manœuvre dans l’utilisation des ressources locales : le cas des borey
Chapitre 6. UN CONTRÔLE ET UN PARTAGE DES TERRITOIRES AU PROFIT DE GROUPES D’INTÉRÊT LOCAUX
Entre pouvoir d’en haut et contrôle d’en bas : une décentralisation symbolique
Une décentralisation symbolique des pouvoirs territoriaux
La commune : un échelon clé de la gestion et du contrôle des territoires urbains
Une remise en question de la supposée centralisation des pouvoirs
Les effets du transfert de la gestion des espaces locaux aux habitants et acteurs privés
Une marginalisation accrue de certains secteurs d’habitations
La marginalisation de populations prises entre des contraintes naturelles et anthropiques
Vers une redéfinition des dynamiques sociopolitiques de la production urbaine
Chapitre 7. L’IMMOBILIER, UNE ACTIVITÉ SOCIOSPATIALE (I)
Mobiliser des capitaux pour exercer l’activité immobilière
Le champ de la production immobilière à Phnom Penh : opacité des marchés et rationalité des stratégies d’acteurs
De l’habitant au « mangeur-commerçant de terres » : mobiliser ses capitaux pour accomplir ses stratégies
L’investisseur habitant et l’investisseur-opportuniste : tirer parti de la spéculation immobilière
Le commerce de biens immobiliers : une ressource pour les entrepreneurs locaux
Le processus de vente et d’achat : un rapport de pouvoir
L’importance des intermédiaires : le courtier, un personnage clé de la relation acteurs-ressources-territoires
Le capital spatial comme enjeu central des stratégies immobilières individuelles et collectives
Chapitre 8. L’IMMOBILIER, UNE ACTIVITÉ SOCIOSPATIALE (II)
Savoir faire avec la ville
Les institutions et la famille : des vecteurs informationnels primordiaux
Capter les connaissances du haut
L’importance des réseaux de filiation dans la sphère collective des pratiques immobilières
Une fragmentation du processus de production à l’intérieur de la sphère familiale
Le capital spatial : une approche transversale de la captation d’informations et de connaissances immobilières
Hasards du retour et capitalisation de l’expérience résidentielle
Des choix de localisation sous contraintes : investir là où l’on « connaît »
Un niveau optimal d’expérience résidentielle ?
Des accès alternatifs aux informations et connaissances immobilières : les ressources collectives de la praxis
Les liens faibles : pour une autre lecture du rôle des réseaux sociaux dans la circulation des informations
Capter les connaissances du bas
À la recherche des connaissances et savoirs collectifs
Conclusion générale. Phnom Penh au prisme d’une « géographie sociale de l’immobilier »
Table des figures
Table des tableaux
Index thématique