Introduction
L'idée de philosophie comme problème
Nécessité et limites d'un point de vue historique
Comment Spinoza parle-t-il de la philosophie ?
Orientations méthodologiques
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Signification d'une approche comparative
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Chronologie et reconstruction
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Les occurrences et leur traitement
PREMIÈRE PARTIE. D’UNE IDÉE VRAIE DONNÉE À UNE IDÉE AUTOPRODUITE DE LA PHILOSOPHIE
Introduction
Chapitre I. De continuité en différence. Vers une première détermination de l’idée de philosophie
Situations
Continuités
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De la définition de la philosophie à son caractère encyclopédique
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voire systématique
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Philosophie, science, raison
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Philosophie et théologie
Une évolution de l’idée de philosophie : vers une « pratique de la démarcation »
Chapitre II. Passer d’une Philosophie à une Éthique, ou les raisons d’un changement
Intérêt et limites d’une considération externe
Subsomption
Assimilation
Distinctions
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Une Éthique contre une autre
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Une Éthique contre une Philosophie
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Retour sur le non-encyclopédisme et sur la systématicité de la doctrine
Chapitre III. Spinoza et la définition de la philosophie, ou les raisons d’une absence
Trois raisons d’une anomalie apparente
De la définition génétique à une définition « par propriétés »
Être défini. Définir. Se définir
Chapitre IV. Relation et distinction : la philosophie comme mouvement d’autoproduction
L’idée de philosophie comme autoproduction dans un système de rencontres
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Althusser et la philosophie comme praxis. De la distinction à l’autodistinction
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Les modalités d’une pratique d’autoconstitution par distinctions
Un problème : le statut de la relation comme ens rationis
Conatus et philosophie
Ce qui se produit dans l’autoproduction
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L’autoproduction en son résultat : la question d’une identité
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L’autoproduction en son principe : la question du commencement
Considérations sur la « méthode », ou les données immédiates de la philosophie
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Méthode et idée vraie donnée
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Facticité et fécondité de l’idée vraie
DEUXIÈME PARTIE. L’AUTOPRODUCTION DE LA PHILOSOPHIE EN SES RENCONTRES
Introduction
Chapitre I. Les philosophes et le « commun »
La rencontre du vulgus
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La reprise d’une opposition traditionnelle
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« Ad captum vulgi loqui […] »
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Les enseignements de la rencontre avec le vulgus
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Discursivité et constitution réciproque
Le rapport à l’ignorant
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L’ignorance : d’un défaut de connaissance à un mésusage de la raison
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Rencontre de l’autre ou rencontre du proche ?
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Le philosophe est ses autres. De l’ignorance des philosophes (et de celle de Spinoza)
L’idée de philosophie comme effort ; comprendre l’ignorance et l’erreur
Conclusion : le conatus philosophique
Chapitre II. Les rencontres du religieux. La philosophie située et défendue
Raisons et signification de la rencontre
Le philosophe face au texte biblique, ou le sens d’une rationalité philosophique
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Séparer le philosophique des enseignements et finalités propres à l’Écriture
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« Raison » : un équivalent de « philosophie » ?
Le philosophe et le prophète
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« On peut nommer prophétie la connaissance naturelle »
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Ni le philosophe n’est un prophète, ni le prophète un philosophe
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L’autoproduction d’une connaissance proprement philosophique
Le philosophe et le théologien
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De la théologie aux théologiens
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Du sens d’un obstacle au sens d’une défense
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Ce que la philosophie produit d’elle-même dans la rencontre
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Spinoza, refondateur de la théologie
Conclusion : s’autoproduire en produisant ses autres, ou la constitution d’une topologie
Chapitre III. La rencontre du politique
Philosopher en république, ou l’autoproduction d’un espace de liberté
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Pourquoi défendre la liberté de philosopher ?
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Topologie politique de la pensée libre
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S’autoproduire comme adresse au souverain
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Tolérance et laïcité
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Singularité et enseignements de la rencontre
Philosopher sur la politique, ou l’autoproduction d’une philosophie « réaliste »
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Constituer une science politique
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Saisie et souci du réel
Conclusion : ce qui se dessine de l’activité philosophique rapportée à la politique
TROISIÈME PARTIE. DE LA VRAIE PHILOSOPHIE COMME PRATIQUE
Introduction
Chapitre I. Comprendre : la production des idées comme pratique théorique du vrai philosophe
Qu’est-ce que comprendre ?
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Le réalisme de la vraie philosophie
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Ni rire ni pleurer mais comprendre, ou ce que nous dit une formule
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L’entendement « naturel », instrument de vérité
De la bonne façon de philosopher
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La « certitude philosophique ou mathématique »
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Rectius philosophari
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Ordo philosophandi (et ordo geometricus)
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Ratio philosophandi
Le vrai philosophe et le langage : y a-t-il un langage philosophique ?
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Un « parler en philosophe »
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De l’usage du langage des philosophes au langage comme problème pour la philosophie
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Comment rendre le langage philosophique ?
Chapitre II. Exprimer, enseigner : pratiques de communications et liberté du philosopher
Adapter son discours, ou comment s’adresser au vulgaire
De comprendre à faire comprendre : enseigner « en tant que philosophe »
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Comprendre ou obéir. La détermination négative d’un enseignement philosophique
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Animi libertas, seu fortitudo
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Deviennent philosophes ceux qui écoutent les philosophes
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Expliquer « ouvertement » ses pensées : liberté philosophique et vérité scientifique
S’adresser au souverain : retour sur le problème d’une signification spécifique de la libertas philosophandi
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Peut-on clairement circonscrire la liberté de philosopher ?
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Ni haïr ni ruser mais raisonner : une pratique d’enseignement du vrai philosophe
Chapitre III. Le vrai philosophe et ses affects : la différence et l’obstacle
L’ambitio comme l’affect du philosophe ?
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La citation de Cicéron et l’apparition problématique du « philosophe »
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Du problème d’une ironie spinozienne à la raison d’être de la citation
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L’ambitio comme l’affect anti-philosophique du philosophe
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Vers une gloire issue de la raison
Du gaudium à la jouissance philosophique, ou la différence éthique du philosophe
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Boire ou comprendre, ou d’une réjouissance propre au philosophe
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Du gaudium à l’acquiescentia, « pleine satisfaction » du philosophe
Chapitre IV. Le philosophe, l’homme libre, le sage
La sagesse entre théorie et pratique. Sagesse, vérité et béatitude
L’« homme libre » est-il le sage ?
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Sagesse et meditatio de l’homme libre
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L’homme libre est-il modèle de la nature humaine ?
Retour sur la notion d’exemplar : quelle idéalité de la figure du sage ?
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Déterminer le sage à l’aune de l’ignorant ?
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Un modèle de nature humaine « purement opératoire »
Philosophie du progrès et place du « vrai » philosophe
Conclusion
Tableau des occurrences (« philosoph- »)
Bibliographie
Index des noms