Après une première série déjà publiée par le même éditeur, voici la seconde série des conférences de l'École doctorale de Science politique de la Sorbonne, données de 2001 à 2003.
Tout comme les premières, ces conférences questionnent l'interdisciplinarité. Le sujet, loin d'avoir été épuisé avec la première série, est toujours d'actualité, tant pour les enseignants que pour les doctorants.
Tout d'abord, les « Espaces multiples de la science politique » sont envisagés sous l'angle des questions de société comme le clonage (Henri Atlan), la bureaucratie (Françoise Dreyfus), la violence (Pierre Hassner) ou sous l'angle d'une recherche de leurs conditions de possibilité : Claudine Haroche examine la question du déclin des formes, et Dominique Schnapper celle de la possibilité d'une sociologie de la nation, tandis que Pascal Durand s'interroge sur la sémiologie du lieu commun.
Ensuite, des éléments de méthode sont mis à l'épreuve sur des problèmes concrets aussi divers que la structure du pouvoir en Allemagne de l'Est (Heinrich Best) ou l'organisation des Indiens du Pérou (Nathan Wachtel), tandis les rapports d'autorité et les cadres juridiques de l'État-providence font l'objet d'analyses de la part de William R. Schonfeld et d'Alain Supiot.
Enfin, les thèses des doctorants ne se font pas faute de témoigner de l'attention croissante portée à une approche traversière.
Ce recueil de conférences intéresse tous ceux qui sont pris dans un processus de thèse, et, au-delà, tous ceux qu'intéressent les champs scientifiques émergents.