Remerciements
Remarques préliminaires
Préface
Introduction générale
PREMIÈRE PARTIE
Du sujet social individuel au sujet politique collectif
De l'égalité à l’émancipation par l’éducation
Introduction
Chapitre 1. Première vague.
L’éducation à partir de l’égalité des droits
Améliorer la condition sociale des femmes
L’éducation : une exigence précoce, primordiale et prioritaire
Éducation, travail, droits civils : les coordonnées de la condition sociale des femmes
Faut-il penser une condition (sociale) d’accès à la politique ?
Le sujet social des droits civils et le sujet politique des droits civiques
L’éducation comme condition
« La femme » conditionnée dans le social
Construction du social par les femmes, et des femmes par le social
Un sujet politique parce que social ?
Le paradoxe de l’individualisme féminin
L’individu contre « la femme », l’universel contre la différence
La nature féminine est une nature humaine : l’individualité comme complétude
Nature individuelle, nature féminine, nature humaine
Une éducation intégrale
L’individualisme des uns fait la dépendance des autres
Une troisième voie dans le dilemme égalité-différence : la transformation des relations
L’éducation est une question ouverte : l’universalisme gynocentré
Éducation sexuelle et coéducation
L’éducation sexuelle est une éducation
La coéducation est une éducation
Relations morales ou fonctions sociales ?
Conclusion
Chapitre 2. Deuxième vague. De la socialisation-domination à l’éducation-émancipation ?
Une sociologie féministe, critique et radicale : l’éducation comme socialisation
Sous l’égalité formelle, l’inégalité, et non la différence, des sexes
Une critique féministe de la sociologie critique
La mixité, ce « faux-semblant »
Le nouveau paradigme du féminisme radical matérialiste
Un féminisme radicalement sociologique…
… et matérialiste
Socialisation et domination
Mise en question de l’universel
Socialisation et intériorisation de la domination
La socialisation est-elle primordiale ?
Constructivisme et déconditionnement : une éducation négative ?
Contre l’essentialisme et le nominalisme, « on ne naît pas femme : on le devient »
Ne pas devenir femme : un androcentrisme persistant
La construction n’est pas le conditionnement : un individualisme persistant
Sous le déconditionnement, l’individu
La construction sociale n’est pas un conditionnement social
Sororité : la relation d’un sujet politique collectif
Anti-autoritarisme et éducation « horizontale »
La relation éducative comme matrice de la domination
Qui est le sujet libre de l’éducation libertaire ?
Impossible uni(formi)té des femmes
Les groupes de parole féministes, une (ré)éducation
Une rééducation de soi par soi
Sororité : les féministes ne sont pas « des femmes »
Subjectivation et unification féministes
Conclusion
Deuxième partie
Des groupes de conscience à la conscientisation pédagogique : de la subjectivation à l’assujettissement ?
Introduction
Chapitre 1. La pédagogie critique féministe : la subjectivation est une conscientisation
De la pédagogie critique à la pédagogie féministe
La pédagogie de l’opprimé de Paulo Freire
Influence freireienne et féminisme
Opprimées, mais sujets
« Théoriser sa subjectivité »
« Identité en résistance »
« Le personnel est politique » dans le consciousness raising
Le consciousness raising, une pédagogie du « personnel »
Épistémologie et pédagogie
Le personnel et le ressenti
Du consciousness raising à la conscientisation
L’aporie de l’institution : deux échelles éducatives contradictoires
Entre la rue et la salle de classe : l’institution
Une pédagogie féministe dans une institution patriarcale
L’aporie de l’intersection : impossible unité du sujet féministe
La pédagogie d’une unique oppression
Phallocentrisme de Paulo Freire, binarisme de la pédagogie libératrice
Multiplicité des oppressions et positions paradoxales
La politisation d’une « identité intersectionnelle » ?
Les limites de l’identité : l’exemple de l’histoire de vie
Situation et position : outsiders et insiders
Conclusion
Chapitre 2. Contre l’assujettissement pédagogique : la critique post-structuraliste féministe
Post-structuralisme et féminisme
Le post-structuralisme « contre » les pédagogies critiques féministes ?
Une reconceptualisation du pouvoir
L’empowerment, « transmission » d’un pouvoir réifié
D’un pouvoir répressif à un pouvoir positif
L’abstraction du macro au micro
La décontextualisation pédagogique, condition essentialisante
Une conception réaliste du sujet : l’appel à la « voix authentique »
La prise de parole est-elle une prise de pouvoir ?
L’injonction à sortir du silence
Qu’est-ce qu’une voix « authentique » ?
Conscientisation et contrôle de la contestation
Conclusion
Troisième partie
Une utopie radicale
Les institutions éducatives d’un féminisme matérialiste de care
Introduction
Chapitre 1. L’éducation au prisme d’un projet politique de care
Care et essentialisme
Pédagogie « maternante » et éthique du care : un même paradoxe
Le radical feminism contre l’androcentrisme éducatif
Une éthique féminine ou maternelle ?
L’othermothering, une autre institutionnalisation de l’éducation
La maternité : expérience et institution
Othermothers et communauté
Chapitre 2. D’une cartographie sociale démocratisant le travail « reproductif »
La Schoolhome ou la fin de la séparation entre privé et public
La domesticité refoulée
Une société peut-elle être une « famille élargie » ?
S’adapter au « monde du travail »
Quelle échelle pour le care ?
Les écueils de la « famille élargie »
Pour des institutions démocratiques et utopiques de care
Democratic caring institutions
Quelques exemples féministes utopiques
Socialisation du care
Ne pas être « nous seules »
Utopies urbaines et architecturales
Utopies universitaires
À l’autre bout du travail reproductif
Conclusion
Conclusion générale
Références bibliographiques
Index des personnes
Index des notions