L'archéologie nécessite des méthodes d’enregistrement rigoureuses qui sont la base de l’approche scientifique de l’étude d’un site et de la construction d’un corpus. Comment doit-on enregistrer les données archéologiques ? Quelles sont les méthodes à notre disposition pour réaliser cette tâche sur le terrain et en laboratoire ?
Cette publication fait suite à la 13e journée doctorale d’archéologie dont l’objectif était de débattre et de discuter autour de ces questions. Les communications et posters ont porté à la fois sur les différentes méthodes de fouilles et sur l’enregistrement des données, en laboratoire et sur le terrain, ainsi que sur leur partage. Les interventions ont mis en avant l’utilisation des nouvelles technologies pour l’enregistrement des données de terrain et de bases de données pour l’homogénéisation de la documentation de fouilles anciennes et récentes. Les cas d’étude présentés montrent également l’intérêt du partage de données en archéologie pour développer des approches pluridisciplinaires et complémentaires.
Avant-propos
Candice Del Medico, Marion Dessaint et Camille Gorin
Créer un futur numérique du passé en passant par des directions inattendues
Geert Verhoeven
De la fiche US à la tablette numérique. Bilan de l'utilisation d’iDig© sur le site d’Akerentia (Calabre, Italie)
Aurélie Terrier, Émilie Comes-Trinidad et Franck Chaléat
La ressource sol et les traits archéopédologiques utiles dans les structures archéologiques : vers un enregistrement systématique ?
Kai Fechner et Frédéric Broes
L’archéologie sous-marine et subaquatique. De la cloche à plongeur au robot humanoïde Ocean One : trois siècles de progrès et d’avancées scientifiques
Anh Linh François
Changshan (Chine) : l’enregistrement du corpus céramique par la MAFNEC
Pauline Duval, Pauline Sebillaud et Zhongwei Jing
Une petite histoire des données archéologiques en Étrurie. Ou comment traiter une donnée à la fois abondante, variée et évanescente ?
Anne-Lise Baylé
La question du réemploi dans la construction des monuments publics romains. Représentativité des données et nouvelles méthodes d’enregistrement
Jordan Boucard
Normalisation de l’enregistrement des sépultures mérovingiennes alsaciennes. Objectifs, méthodologie et perspectives
Thomas Fischbach
Les bases de données en archéologie. L’utilisation de FileMaker Pro dans le cadre des recherches doctorales : généralités et étude de cas
Hélène Labit
Gournay-sur-Aronde (Oise), 1977-2017 : 40 ans d’archives archéologiques
Carole Quatrelivre
Observation, collecte de données et interprétation. Comprendre le processus taphonomique des restes humains du site protohistorique de Pratu Pha (Thaïlande)
Worrawit Boonthai
ARMORAXE, un outil taillé pour l’archéométrie. Concevoir une base de données performante, évolutive et interdisciplinaire
Lucie Beneteaud
Déterminer les zones d’approvisionnement en cuivre archéologique. Contributions et limites du traitement statistique de la base de données Oxalid
Céline Tomczyk, Kévin Costa et Alain Giosa
Conclusion
Candice Del Medico, Marion Dessaint et Camille Gorin