Remerciements
Préface
Liste des abréviations usuelles
Introduction. De la chevalerie idéale à l'idéologie chevaleresque
L'invention du « crépuscule de la chevalerie »
Le « crépuscule de la chevalerie », ou les déclins de l’ordre nobiliaire
Pour en finir avec le crépuscule de la chevalerie
Nouvelles approches, nouveaux cadres
PREMIÈRE PARTIE. UNE CHEVALERIE ENTRE ANTIQUITÉ, MOYEN ÂGE ET MODERNITÉ
Chapitre I. Une pratique de la culture chevaleresque : l’imprimé au XVIe siècle
Une pratique diverse, dynamique et rythmée
La diversité des genres
Une culture dynamique
Rythmes, acteurs et fonctions
Le « monde » de la littérature chevaleresque
Roman et politique
Roman et noblesse
Entre humanisme chrétien et militantisme religieux
Le monde des libraires
Chapitre II. La fonction distinctive de la chevalerie
Les fonctions du roman
Identité
Mémoire
Pédagogie
Sotériologie
Le courage et la prouesse
Le courage : « vertu cardinale » ou héritage antique ?
La prouesse : unité comptable du courage
Une philosophie de l’action
Un héritage médiéval
De l’arétê à la vertu : l’accomplissement par l’action
L’héroïsation chevaleresque ou la promesse d’éternité
Chapitre III. Des mots à l’incarnation sociale : le chevalier du XVIe siècle
Entre histoire et fiction poétique
S’inscrire dans l’histoire par la vérité
Restaurer la culture chevaleresque
La réception des romans de chevalerie
Entre histoire et mémoire
La chevalerie dans les bibliothèques
Intertextualité chevaleresque
Des mots à l’incarnation sociale
Des mots à la représentation sociale
Du chevalier au noble
Du chevalier au compagnon d’ordonnance
DEUXIÈME PARTIE. DE L’IDÉAL GUERRIER À L’IDÉAL POLITIQUE
Chapitre IV. Un idéal entre communion et domination
Un idéal de communion
« Roi de guerre », roi-chevalier
L’idéal chevaleresque : un terrain de communion entre le roi et sa noblesse
Le premier chevalier du royaume
L’oriflamme et l’épée
Les hommes et les institutions
L’héroïsation du roi
L’« euphémisation » de la domination
La communion par le sacre
Le sacre, un adoubement céleste
Guerres civiles et crise des représentations
L’image troublée du chevalier
Une crise des représentations
Henri IV et la fiction chevaleresque
Chapitre V. Une chevalerie au service du royaume
Les vertus du service
Le service comme devoir
La mort héroïque et sacrificielle
L’idéal chevaleresque aux mains du roi ?
L’unique chevalerie du royaume
L’ordre de Saint-Michel : contrat chevaleresque et égalité hiérarchique
Limites et réformes des ordres monarchiques sous Henri III
Agir sur l’honneur pour dicter les comportements
Le serment et l’honneur du service
La récompense ou les modèles d’action positive
Une culture de la honte
Chapitre VI. Un idéal politique au service de la noblesse
Un imaginaire au service de la noblesse traditionnelle
Une relecture princière de la chevalerie au XVe siècle
Primus inter pares
Chevalerie et monarchie mixte
Chevalerie et monarchie élective
Justifier la noblesse
Modèles chevaleresques et justification sociale
De l’imitatio christi à la mémoire collective
Ambiguïtés et difficultés de l’appropriation de l’idée de service
Réformer la noblesse
La chevalerie : un phare de noblesse
Un retour aux vertus chevaleresques
Conscience et désir de chevalerie
Un idéal disputé : la chevalerie entre guerre et justice
Car « Minerve en la compagnie de Mars […] marchent de mesme pas »
La robe : une noblesse chevaleresque ?
Un idéal au service de la noblesse militaire
TROISIÈME PARTIE. DE L’IDÉAL ÉTHIQUE À L’IDÉAL SOCIAL : LA CHEVALERIE, UN ETHOS NOBILIAIRE
Chapitre VII. L’honneur et le duel
Une économie de l’honneur
De l’honneur chevaleresque à l’honneur militaire
Une économie de l’honneur
Le duel : une pratique multiforme
Le duel dans la tradition chevaleresque
L’image chevaleresque du duel judiciaire
Le duel privé entre Italie et chevalerie
La monarchie, la noblesse et le duel
De la promotion du duel…
… à son interdiction
Identité et compétition nobiliaire
Chapitre VIII. Chevalerie et reproduction nobiliaire
Dans les familles : « dresser pour la guerre »
Rythme et contenus chevaleresques
Les voies de l’éducation chevaleresque
Une idéologie réactivée en permanence
Les écoles de chevalerie
Sociologie et conditions de vie des pages
L’éducation des pages
Écurie et académies
Le temps de l’errance et de l’expérience
Joutes, tournois et pas d’armes
Les premières expériences de la guerre
Éducation et violence dans la seconde moitié du XVIe siècle
La chevalerie réduite en art
Les jeux chevaleresques entre héritage et mise en défens de la noblesse
Chapitre IX. Un ethos nobiliaire
La lance, une constante tactique au XVIe siècle
Une constante réglementaire
Une constante dans les débats : le premier XVIe siècle
Une constante dans les débats : le second XVIe siècle
Une évolution tactique tardive
La lance et l’ethos chevaleresque
La lance, le chevalier et l’homme d’armes
Des représentations aux pratiques
Un capitaine sage et « chevalereux »
Chapitre X. L’idéal de « bonne guerre »
Jus in bello et « bonne guerre »
Du justum bellum à la bonne guerre
Un modèle de comportement guerrier
Un idéal fonctionnel
Une éthique de la violence
Protéger le faible du fort
Blessés et victimes de guerre
Captivité, foi et rançon
Violence, chevalerie et « bonne guerre »
Altérité et droit à la « bonne guerre »
Réguler la violence entre les combattants
Face aux populations civiles
Conclusion. Du « crépuscule » au troisième « âge de la chevalerie »
Réinvestissement et création
Affermissement du pouvoir et euphémisation de la domination
Crise, renouveau et mutation
Postface
Sources
Bibliographie
Index des noms des auteurs cités
Index des noms de personnes, de personnages et de lieux