Remerciements
Préface
Abréviations
Introduction
Pour une histoire transnationale du collectionnisme
Pour une économie des pratiques et des savoirs de l'histoire de l’art
Aristocrate, amateur éclairé et hispanophile
La collection, nouveau paradigme de légitimation de l’aristocratie au xixe siècle ?
Les Davillier, une famille de banquiers et d’industriels
Banquiers et industriels de père en fils
Jean-Charles Davillier, troisième baron du nom
Davillier et les milieux artistiques parisiens
Davillier à l’atelier
La faïence de Moustiers et l’éveil d’un goût pour le commerce de l’art
Les premières expositions de l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie
Davillier et l’Espagne, de la vision romantique à l’objet d’étude
Contexte des premiers voyages
Davillier et Gustave Doré en Espagne
Les « lundis du baron Davillier »
L’Espagne objet de tous les regards. La structuration d’un marché des arts décoratifs espagnols
Pour une approche transnationale du marché des arts décoratifs espagnols
Perspectives transnationales et désirs d’Espagne
L’impulsion donnée par le South Kensington Museum
L’ambassade britannique à Madrid, un lieu stratégique
Lady Charlotte Schreiber en Espagne ou les effets d’une conjoncture
Destins d’objets. Circulations entre collections privées, marchés et musées
La vente des bijoux du trésor de la cathédrale Nuestra Señora del Pilar de Saragosse (1870)
Découvertes archéologiques et constitution des collections
Acteurs et réseaux d’échanges
Mariano Fortuny y Marsal et la fabrique de l’histoire de l’art espagnol
Davillier et Fortuny, une amitié interrompue
Les arts décoratifs espagnols à la vente de la collection Fortuny à Paris (1875)
Davillier et la fortune critique de Fortuny
La construction d’un savoir historique entre labeur et passion
Pour une économie du savoir sur les arts décoratifs espagnols au xixe siècle
Pour une économie morale du collectionnisme
De l’objet de curiosité au document de l’historien
Le baron Davillier et le comte de Valencia de Don Juan, poétique d’une amitié éclairée
Garantir la vérité d’un récit savant
La circulation de la documentation historique au sein d’une communauté savante
Collectionner le document
Préserver et diffuser les archives espagnoles
L’appropriation du patrimoine d’Ancien Régime par les documents
Les arts décoratifs espagnols dans les expositions et les revues
Un rendez-vous manqué : Davillier et le rachat de la Gazette des beaux-arts en 1872
L’Exposition universelle de Paris (1878)
La Special Loan Exhibition of Spanish and Portuguese Ornamental Art du South Kensington Museum (1881)
L’historiographie des arts décoratifs espagnols entre l’universel et le national
Patrimoine de soi, patrimoine de l’autre. D’une vision encyclopédique à une vision nationale ?
Un savoir entre histoire de l’art, archéologie et orientalisme
Davillier et l’Histoire des faïences hispano-moresques à reflets métalliques (1861)
Controverses savantes : Majorque et les fabriques de faïences hispano-mauresques
La céramique espagnole : un corpus pour l’archéologie et l’histoire de l’art
Écrire une histoire de l’art céramique
L’œuvre inachevée : Davillier et son histoire de la céramique espagnole
Davillier et la primauté supposée de l’art italien
L’histoire des arts décoratifs entre art, civilisation et société : le prisme de l’art céramique
Des collections d’arts industriels aux musées d’arts décoratifs
Davillier et ses collections d’art italien et français
Collectionneurs et conservateurs : évidences et paradoxes d’une relation
L’affaire du legs Davillier
Le legs Davillier et la place des arts décoratifs dans les musées français
Conclusion
Qu’est-ce qu’un travailleur de la curiosité ?