Comme chaque année, les jeunes chercheuses et chercheurs de l'École doctorale d’histoire de Paris 1 – École nationale des chartes ont organisé quatre séminaires dont résultent ces Hypothèses. La thématique de « l’invitation au voyage » permet d’aborder les diverses fonctions du voyage, que celui-ci se fasse pour soi ou pour les autres. Les phénomènes d’hybridation et de transfert sont, quant à eux, étudiés au travers des notions de world, global et connected histories par les doctorants «à l’épreuve de la World History ». La question de la reconstruction des identités en situation de déplacement contraint, abordée dans le séminaire « Penser et comparer les mobilités contraintes », permet de cerner les raisons qui ont poussé – et poussent toujours – la plupart des sociétés à éloigner les « indésirables ». Enfin, le concept de « stigmate », élaboré par le sociologue américain Erving Goffman en 1963 et utilisé depuis par les sciences sociales, sert de socle au dossier du même nom. Ces quatre thématiques montrent combien le spectre des recherches est large et combien les jeunes historiens n’hésitent pas à mordre sur le terrain des disciplines soeurs. La confrontation des perspectives nationales permet également des échanges fructueux. C’est pourquoi l’École doctorale d’histoire de l’université Paris 1 poursuit et élargit ses coopérations internationales. Ainsi, cette dix-septième livraison d’Hypothèses présente les actes du troisième atelier doctoral franco-allemand consacré cette année à « la communication politique ». Les jeunes chercheurs abattent les frontières. Peut-on espérer un meilleur signe ?