Faisant suite à deux colloques, ce volume pose deux questions : l'interaction didactique de l'évolution et de la violente accélération (sanglante ou non) de l'histoire qu'est une révolution est-elle toujours productrice de progrès? Cette notion de progrès n'est-elle pas au cœur herméneutique de toute la pensée du XVIIIe siècle? C'est à travers le labyrinthe d'un passé encore présent que se manifeste cet « élan vital protéiforme », tempestueux ou ralenti, souvent capricieux, imprévisible, mais toujours générateur de mutations historiques, artistiques, littéraires et socio-culturelles.